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7 février 2008

John Rambo en Birmanie

johnrambo_8

John Rambo
film de Sylvester Stallone avec Sylvester Stallone, Julie Benz, Paul Schulze,
durée 1h30, sortie le 6 février

Article de Libération :

Trêve d’arguties : même avec le QI d’une musaraigne, il est impossible de ne pas tout capter à John Rambo. Poids lourd du box-office des années 80, avec trois épisodes d’intérêt décroissant, le vétéran taciturne rempile ici dans la jungle birmane, où il va extirper du pétrin des humanitaires américains. D’un côté, l’ennemi est montré comme une horde informe de barbares qui éructent, pillent, violent, mutilent et éventrent tout ce qui bouge ; de l’autre, Rambo, plus asocial que jamais, qui commence comme un candidat Chasse Pêche Nature Traditions en campagne (il vivote en Thaïlande en capturant des serpents), fait sa mijaurée quand on l’appelle en renfort et finit, une fois ses trois lignes de texte évacuées, par exterminer la moitié de la population de la péninsule asiatique.

Après Rocky, ressuscité avec plus de tact l’an dernier, Sylvester Stallone, 61 ans, avance ici sa deuxième pièce maîtresse, censée démontrer aux (plus ou moins) jeunes générations, après une traversée chancelante des années 90, qu’il reste dans le coup. Séjournant une semaine à Paris, l’acteur-réalisateur, soutien du candidat républicain McCain, a ratissé très large question promo (conférence de presse, Disneyland, avant-première publique, junkets, etc.), tout en limitant au strict minimum les entretiens en tête-à-tête. Dont celui-ci. (...)

Pourquoi avoir choisi la Birmanie comme pays belligérant ? 

Vu le nombre d’êtres humains qui y périssent réellement en ce moment, situer le film au Moyen-Orient n’aurait pas été d’une grande délicatesse. J’ai pensé au Mexique, mais cela n’était pas assez évocateur. Puis la Birmanie m’est apparue comme une évidence : un pays mystérieux, riche, dangereux, avec une des guerres civiles les plus longues de l’histoire de l’humanité. (…) La suite de l'article de Gilles Renault sur Libération

Interview de DVDDRAMA

John Rambo est le plus radical des films de la série. Ce choix était-il une conséquence de ces rapports avec sa production ?

Une fois digérée la colère de m’être fait avoir ou être passé outre les suppliques de ma femme qui ne voulait pas que je fasse ce film qu’elle craignait être celui de trop (rires), je me suis retrouvé face à Rambo et son parcours m’est apparu comme fascinant. Au départ, c’était un jeune metteur en scène qui devait le réaliser. Je pensais qu’il allait apporter un regard neuf. En fait il n’a cherché qu’à ramener le personnage vers la caricature, en voulant l’envoyer battre Al-Qaeda ou des terroristes qui menaçaient de faire exploser du plutonium. Je me suis alors dit qu’il fallait ramener Rambo à un problème vieux comme le monde : l’inhumanité des hommes. Le jeune metteur en scène a quitté le projet, j’ai hérité de la réalisation, et ai pensé que le seul moyen de faire un film honnête était de le tourner selon le point de vue de Rambo.

L'intégralité de cet autre interview sur : DVDRAMA

Malgré la censure de la junte, une version pirate sur DVD serait déjà disponible en Birmanie. Des boutiques de locations de vidéos auraient même placé des annonces sur leurs devantures indiquant : ‘Nous n'avons pas de copie de Rambo 4' ."

2008_02_06_102007

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